Dans un communiqué publié le 23 janvier, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a annoncé qu’une décision de dissolution a été prise à son encontre à la suite d’une plainte déposée par le ministère de l’Intérieurauprès du tribunal administratif d’Alger le 4 mai dernier.
La LADDH a expliqué avoir appris la décision via les réseaux sociaux où un document, de source anonyme, a révélé que la dissolution avait été prononcée lors d’un procès tenu le 29 septembre dernier.
Précisant qu’un procès a été tenu en l’absence de tout représentant, l’ONG a affirmé qu’à l’instar d’autres organisations, elle « paye » son « engagement pour la démocratie, les libertés et les droits humains ».
« Comme [pour] d’autres organisations, la question de la conformité avec la loi sur les associations a toujours fait objet de blocage et d’instrumentalisation de la part des pouvoirs publics », affirme l’ONG. Un « acharnement continu […] qui prend, avec cette dernière décision, une proportion d’une extrême gravité », regrette-t-elle.