Au cours d’une conférence de presse, le conseiller principaldu président Recep Tayyip Erdogan, Ibrahim Kalin, a annoncé qu’une « opération militaire terrestre en Syrie est possible à tout moment en fonction du niveau de menaces reçu ». Le responsable a toutefois indiqué que son pays reste disposé à continuer à soutenir le processus politique en Syrie, initié fin décembre par la rencontre entre les ministres turc et syrien de la Défense à Moscou.
Selon la même source, une nouvelle rencontre des ministres de la Défense des deux pays pourrait avoir lieu avant celledes ministres turc et syrien des Affaires étrangères,prévue mi-février. «Nous voulons la sécurité à nos frontières », a-t-il justifié, arguant de la présence des forces kurdes en territoire syrien. « Nous ne visons jamais les intérêts de l'État Syrien ni les civils syriens».
Rappelons que le président syrien Bachar al-Assad a prévenu jeudi que tout rapprochement avec son homologue turc devrait avoir pour condition préalable «la fin de l'occupation» turque dans le nord de la Syrie.